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Collecte et recyclage : objectif atteint pour Nespresso

En 2009, dans le cadre de son programme Ecolaboration, Nespresso s’est engagé à mettre en place des systèmes de collecte pour tripler ses capacités de recyclage de capsules usagées à hauteur de 75% d’ici à 2013. Bureau Veritas (leader mondial dans l’évaluation de la conformité et la certification) a officiellement établi qu’au 30 juin dernier celles-ci s’élevaient à 76,4%. L’engagement initial est donc d’ores et déjà dépassé. De quoi faire taire les nombreuses critiques concernant ces machines à café pas vraiment écolos, leurs luxueuses capsules étant fortement génératrices de déchets ?

Nespresso a commencé par développer en 1991 un système de collecte et de recyclage dédié en Suisse, son marché d’origine. 21 ans plus tard, plus de 20 pays disposent d’un système de recyclage. « Nous avons lourdement investi pour que la récupération de nos capsules usagées soit la plus simple possible pour les consommateurs afin que l’aluminium puisse être valorisé », explique Guillaume Le Cunff, Directeur Marketing chez Nespresso.

Le déploiement de solutions dédiées là où des systèmes de recyclage nationaux faisaient défaut a permis à l’entreprise de réaliser ses objectifs. Parmi les solutions mises en oeuvre par l’entreprise figurent : les points de collecte dans les points de vente et de livraison de capsules ; les points de collecte dans les déchèteries municipales ; la récupération des capsules usagées par les coursiers venus livrer une commande. Pour information, la « capacité de recyclage et de collecte » représente le pourcentage de capsules vendues auprès des consommateurs Nespresso ayant accès à des points de collecte de capsules usagées en vue de leur recyclage

Aujourd’hui, Nespresso compte environ 20 000 points de collecte de capsules usagées dans 19 de ses marchés. En complément, l’entreprise collabore de manière constructive avec des systèmes nationaux bien établis de collecte d’emballages en Allemagne, en Suède et en Finlande. De plus, l’entreprise a sur tirer parti des innovations technologiques et a développé de nouveaux partenariats pour améliorer le recyclage de l’aluminium en général et de ses capsules usagées en particulier. « En France par exemple, dans le cadre du Club des Emballages Légers en Aluminium et en Acier (CELAA), nous avons financé des Courants de Foucault afin d’accroître plus encore l’efficacité de la collecte d’emballages en aluminium », précise M. Le Cunff.

En théorie, plus de 75% des capsules Nespresso peuvent donc être recyclées. Il serait maintenant intéressant de connaitre le pourcentage de celles qui le sont réellement. En effet, c’est une bonne chose de mettre à disposition des consommateurs des moyens de collecte, mais encore faut-il que ceux-ci jouent le jeu. Et si l’entreprise les sensibilisait en communiquant davantage sur le recyclage ? Et pourquoi pas un système de consigne ? On peut toujours rêver…

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