La confédération européenne des industries du recyclage – Euric – a décidé de s’associer avec d’autres associations, entreprises et ONG pour exiger de Bruxelles qu’elle impose une obligation réglementaire définissant un contenu recyclé minimum dans les plastiques neufs.
L'exécutif européen a présenté un projet de directive prévoyant d'interdire cinq catégories de produits à usage unique source de pollution des océans par les plastiques. D'autres produits devront faire l'objet de politique de prévention et d'information.
La feuille de route pour une économie circulaire a enfin été présentée par le ministère de la Transition écologique. Les 50 mesures qu'elle contient visent à orienter les consommateurs, renforcer la gouvernance des REP et rentabiliser le recyclage.
Le marché mondial du recyclage des plastiques devrait passer de 31,5 milliards de dollars en 2015 à 56,8 milliards de dollars en 2025, selon le cabinet Grand View Research. En parallèle, la production de résines devrait être multipliée par quatre d’ici 2050, pour atteindre 1,12 milliard de tonnes. En Europe, seulement 30 % des produits plastiques usagés sont recyclés. Le résultat est encore bien loin des objectifs de Bruxelles dans le cadre de sa stratégie sur les plastiques, publiée en janvier. En France, les deux majors y voient des opportunités de croissance.
A la veille de la présentation, par le gouvernement, de la feuille de route pour l’économie circulaire, les recycleurs appellent de leurs vœux la mise en œuvre d’un « vrai plan de développement de l’économie circulaire » en France. Une impérieuse nécessité selon eux dans un contexte où l’activité du secteur tend à s’améliorer.
Créé à l'initiative du Bureau international du recyclage (BIR), l'événement a pour objectif de réunir citoyens, experts et professionnels du secteur autour d'un message : le déchet d'aujourd'hui constitue la ressource de demain.
Mercredi 14 mars dernier, le président de la commission des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) Jacques Vernier, a remis son rapport à la secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique, Brune Poirson, et à Delphine Geny-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie.